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15/06/2015

M.Cohen sur la synagogue La victoire, CR réunion DCP n°4 (2014-15)

synagogue_1.jpgEn présence de neuf personnes, Martine Cohen (GSRL) a proposé ce lundi 15 juin 2015 une analyse passionnante des recompositions culturelles et religieuses qui ont marqué l'histoire récente de la synagogue de la rue la Victoire à Paris

 

Emblématique du judaïsme parisien, adossée aux institutions du Grand rabbinat, la synagogue dite La Victoire a vu le jour aux lendemains de la guerre de 1870, sous l'influence de grandes familles juives alsaciennes.


Après 1968, elle a été marquée par un "revival" orthodoxe marqué par un souci de plus d'authenticité juive, qui s'est traduite, sur le plan liturgique, par l'éviction de l'orgue et la masculinisation du choeur, jusque-là mixte (hommes et femmes). 

Confrontée par ailleurs à une érosion de la pratique et une certaine désaffection des jeunes, elle n'en conserve pas moins un rôle et un prestige considérable, et a su proposer des formules diversifiées de sociabilités, accueillant en particulier des cycles de cours de haut niveau pour femmes, sous l'impulsion de Joëlle Bernheim. 

Le contexte parisien influe, dans ce cas d'espèce, à au moins deux niveaux: l'effet capitale joue d'abord dans les relations de proximité avec les instances nationales du judaïsme (Grand Rabbinat). Il joue aussi dans la concurrence des synagogues, qui nourrit une fluidité assez importante des affiliations, en dépit de la force des attachements familiaux. 

 

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